chemin de conscience

 

Un chemin vers une ouverture de conscience de plus en plus vaste


A l’âge de 25 ans, après des études de lettres, je reçois deux livres qui vont orienter ma vie vers des arts venus d’orient : Sport et yoga de Selvarajan Yesudian et Elisabeth Haich et T’ai-Chi de Cheng Man-ch’ing et Robert W. Smith. Je me forme en autodidacte au hatha yoga que je continue à pratiquer plusieurs fois par semaines puis au quotidien et au t’ai-chi que j’ai pratiqué pendant une quinzaine d’année.

Grâce au yoga j’entretiens la souplesse et la tonicité du corps et j’ai mis en œuvre ma propre rééducation à la suite de graves accidents. Le t’ai-chi, lui, m’a permis de calmer le mental, d’être plus fluide dans mes gestes et de sentir la subtile circulation des énergies dans le corps. Dans les deux disciplines la respiration et l’ancrage à la terre étant primordiaux, j’ai pris conscience à quel point apprendre à respirer et à être bien ancrée peuvent changer mon rapport au corps et à tout ce qui touche à la matière. Elles restent cependant secondaires dans ma prime jeunesse. En effet, mes passions tournent autour de la danse et des sports de montagne (escalade, alpinisme, parapente, ski de randonnée). Ce sont des années fun à vivre milles aventures extrêmes avec mon compagnon Claude et aussi à dépasser sans cesse mes limites tant physiques qu’émotionnelles et psychiques.

Ma vision du monde va être totalement bouleversée suite à une chute en montagne de laquelle je sort miraculeusement vivante avec une fracture de la colonne vertébrale. Traversant seule une partie de ma remise sur pied, immobilisée à rester couchée sur le dos la plus grande partie de mes journées, je recontacte une part de moi laissée en friche : la contemplative. Je l’ai vécu comme une retraite dont je suis sortie transformée. Je m’intéresse alors aux récits initiatiques comme Les Sept plumes de l’Aigle et pour la première fois je m’inscris à des rencontres hebdomadaires de développement personnel, basées sur les leçons de vie de la Prophétie des Andes de James Redfield. Le regard que j’ai sur moi continue à se modifier, la femme rationnelle que je croyais être découvre sa part intuitive. Ma conscience s’élargit et je commence à me passionner pour tout ce qui se manifeste dans l’invisible et le subtil.

Ceci m’amène à la fameuse crise des 40 ans qui a été très intense pour moi et à remis en question tous les aspects de mon existence que j’ai vue s’effondrer pan par pan. L’aspiration à apprendre à méditer devient une évidence qui m’amène à fréquenter la sangha de Sogyal Rimpoché et à me former dans la tradition du Bouddhisme tibétain Dzogchen. Moins d’un an plus tard, cependant, je quitte Genève et tout ce qui m’y attachait pour voyager en Asie sans savoir quand je reviendrai. C’est à la fois la réalisation d’un rêve et un parcours initiatique vers moi-même. J’en ai publié le récit sous les titres : Une Femme. L’Amour et l’Inde et Passagère du Vent.

A partir de ce voyage ma vie s’oriente autour des pratiques de conscience. Le retour à la vie en Europe se révélera bien plus ardue que je ne l’imaginais, tant je suis partie loin de ce monde tellement stressé et orienté d’abord vers tout ce qui est matériel. Pendant dix ans je suis les enseignements du Shivaïsme tantrique du Cachemire ou yoga Cachemirien. Cette voie yogique très ancienne s’appuie sur diverses pratiques dont une méditation en mouvement, Tandava qui fait encore partie aujourd’hui de mes pratiques quotidiennes, des visualisations, le Vijñana Bhairava Tantra et le yoga du toucher. Un parcours semé de prises de consciences, de l’intégration d’états méditatifs prolongés, de décorticages de mes mécanismes de fonctionnement et de riches échanges avec les participants des stages. J’ai beaucoup de joie à enseigner toute la richesse et la subtilité du yoga Cachemirien qui invite à un état d’ouverture et de réceptivité.

En 2012, suite à un accident de scooter, je me retrouve immobilisée pendant des mois et vois tout ce que j’ai mis en place s’effondrer. Le hatha yoga me sera très précieux pour retrouver mes facultés physiques et ne pas rester handicapée, tandis que des visualisations de guérison, quotidiennes pendant des mois, vont agir sur le plan énergétique. J’utilise alors tous les outils que j’ai intégrés pour traverser des années d’épreuves et d’instabilité, me ressourcer par moi-même et poursuivre un chemin de conscience avec mes seules références intérieures.

2019, un cycle de sept ans s’achève pour moi. A cheminer seule avec différentes formes de yoga, je me sens de moins en moins motivée et aspire à être nourrie par une inspiration extérieure. Je la puise dans une multitude de lectures et de vidéos qui m’ouvrent l’esprit à des sujets qui ne m’étaient pas familier jusque-là. La voie de l’alchimie intérieure m’interpelle tout particulièrement et m’invite à cesser de me disperser. Je fais alors le choix de cheminer avec l’être qui m’inspire le plus par son authenticité, la profondeur et la diversité de ses enseignements. Vu le contexte en 2020, je m’initie par visio-conférences à un parcours de Chevalerie Spirituelle avec Issâ Padovani et poursuis ensuite, en présentiel avec lui une initiation à l’Onsei DO, la pratique japonaise des sons appelés Kototama.

Depuis 2022 j’explore la grande richesse des classes d’Access Consciousness® avec divers facilitatrices et facilitateurs. En utilisant les outils d’Access Consciousness® au quotidien, je constate à quel point cela me permet de me déconditionner, de me libérer de points de vue limitants, de faire des choix qui créent un vie plus joyeuse et d’être plus vivante et plus active aussi dans la matière, de poser des actions pour générer la vie que je désire vivre tout en étant de plus en plus moi-même, dans ma différence. Je m’ouvre également à la dimension vibratoire du vivant et à percevoir des plans de plus en plus subtils tout en restant bien ancrée à la terre.



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