jeudi 3 février 2022

Un sourire pour février 2022 - Newsletter 2

 


Ce sourire timide fait écho à ce qui chez les Celtes célèbre la lumière en augmentation et annonce en germe le retour des énergies printanières avec la fête d'Imbolc et se manifeste timidement et pourtant sensiblement dans la nature. 

A son image, je poursuis mon propre chemin créatif en avançant dans le projet de parution de Passagère du Vent. Le travail sera exécuté par l'imprimerie Didier Villière à Baumont et la livraison est prévue pour la fin de ce mois. En mars vous serez convié.es à le découvrir et à célébrer sa sortie dans une rencontre dont il me reste à définir les modalités.

Grâce à la générosité des personnes ayant souscrit au livre, 25% du coût d'impression est couvert. Merci à chacune et chacun. Il est bien sûr encore temps pour celles et ceux qui en ont l'élan d'y participer. Il suffit de me le faire savoir par retour de mail.  

J'ai également une immense gratitude pour la mise en page faite avec amour par Emilie. Le soin qu'elle a mis dans les détails et le délicat logo qu'elle a créé pour les Editions Safran sont un vrai bonheur. 

Je prends conscience à travers les processus que je traverse en ce moment, à quel point il est précieux que chaque être humain s'autorise à manifester l'unique de son Être, et donc sa différence. Dans un contexte qui cherche au contraire à imposer une uniformité, cette différence est souvent perçue comme une menace à cette cohésion structurelle qui peut sembler si rassurante mais n'est en fait qu'enfermante et contraignante. Je me sens bénie de m'être autorisée cette liberté d'être à travers le voyage que je relate dans mon livre. La façon même de voyager a été une merveilleuse école pour forger ma curiosité et ma capacité à accueillir ce qui est différent. 

Cordialement 🙏 


💜     💜     💜

Passagère du Vent
Chemins initiatiques à travers l’Asie

Et voici in petit extrait pour illustrer mon propos. Il fait partie de ma rencontre avec le peuple Iban dans le forêt primaire de l'île de Bornéo

"Après une nuit peu confortable, couchée à même le sol, j'accepte d'accompagner James à la pêche. Nous marchons pieds nus dans une rivière peu profonde où il me montre comment jeter le filet dans les endroits plus profonds. James ne se prive pas de se moquer de ma maladresse à manier ce lourd filet lesté de plomb et déclare qu'il n'aime pas les gens de la ville car ils ne savent rien faire dans la nature. De fait, lui non plus n'attrape pas des poissons à chaque jeté de filet. La journée passe à descendre les méandres de la rivière sous la dense canopée qui ne laisse passer que peu de lumière et assure une certaine fraîcheur. Ce milieu m'intimide plus que le désert ou les hauts sommets. Il règne dans ce riche entrelacs végétal un mystère de début du monde qui pousse au respect. Tout de ces essences m'est inconnu et James ne se montre pas loquace à leur sujet." 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire